Sibi https://sibicouroto.org Site de Sibicouroto Tue, 13 Aug 2024 22:40:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 Sibicouroto : Une perle cachée de la Casamance… https://sibicouroto.org/sibikouroto-une-perle-cachee-de-la-casamance/ https://sibicouroto.org/sibikouroto-une-perle-cachee-de-la-casamance/#respond Sat, 10 Aug 2024 10:50:14 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3978 Sibicouroto, un village pittoresque situé au cœur de la Casamance, émerge comme une perle méconnue du Sénégal. Enveloppé par des forêts luxuriantes et traversé par des cours d’eau tranquilles, ce village offre une immersion rare dans la vie rurale sénégalaise, loin des itinéraires touristiques habituels.

Le village se trouve dans la région de Sédhiou, il est fondé en 1921 par Chérif Sidy Aïdara, une figure emblématique et respectée de la région, Sibicouroto a connu une succession de dirigeants dévoués. À la suite du décès de Chérif Sidy Aïdara le 6 novembre 1941, son fils aîné, Chérif Ibrahim, a pris les rênes du village jusqu’en 1975. Il a été suivi par Chérif Ismaïl, qui a dirigé jusqu’en 1989 et a instauré le célèbre Gamou de Sibicouroto, une grande célébration religieuse annuelle. Chérif Abdou Khadr, le premier petit-fils de Chérif Sidy, a poursuivi cette tradition, et aujourd’hui, Chérif Moulaye Aboubacar Aïdara perpétue cet héritage avec fierté.

Sibicouroto fait face à de nombreux défis malgré une riche tradition religieuse et culturelle. Le village souffre d’une insuffisance de services sociaux de base, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé. L’école primaire du village est en très mauvais état, obligeant de nombreux enfants à quitter le village pour poursuivre leurs études collégiales ou lycéennes dans les villages environnants, ce qui entraîne souvent des abandons scolaires.

Récemment, un poste de santé a été construit et inauguré par le PUDC. Cependant, ce poste de santé reste inopérant, par manque d’équipement et de personnel, limitant son efficacité pour la communauté.

En plus de ces insuffisances, le village souffre d’enclavement en raison de l’état dégradé des routes, ainsi que du manque d’infrastructures en électricité et en eau potable, ce qui aggrave les conditions de vie des habitants et complique l’accès aux services essentiels.

Les habitants de Sibicouroto lancent un appel urgent aux autorités nationales, aux partenaires et aux talibés pour une aide indispensable. Ils espèrent que des initiatives seront mises en place pour améliorer les infrastructures et les services essentiels, afin d’améliorer la qualité de vie dans cette communauté profondément ancrée dans son histoire et sa spiritualité.

Sibicouroto, avec son riche patrimoine culturel et spirituel, mérite une attention particulière pour surmonter ces défis et réaliser son plein potentiel.

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Dahira Chérif Sidou de Vélingara Soutient la Construction de la Grande Mosquée de Sibicouroto avec une Contribution de 50 000 Fcfa https://sibicouroto.org/dahira-cherif-sidou-de-velingara-soutient-la-construction-de-la-grande-mosquee-de-sibicouroto-avec-une-contribution-de-50-000-fcfa/ https://sibicouroto.org/dahira-cherif-sidou-de-velingara-soutient-la-construction-de-la-grande-mosquee-de-sibicouroto-avec-une-contribution-de-50-000-fcfa/#comments Thu, 30 May 2024 11:49:59 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3949 Le Dahira Chérif Sidou de Vélingara a contribué à hauteur de 50 000 Fcfa pour la construction de la grande mosquée de Sibicouroto. Cette initiative a été grandement appréciée et saluée par le Khalif en personne, qui a magnifié cet acte et encouragé la mobilisation populaire pour la finalisation de la mosquée.

Cette contribution témoigne de l’engagement communautaire et de la solidarité au sein de la communauté, reflétant les valeurs de partage et de soutien mutuel. Le Khalif, en louant cet effort collectif, a souligné l’importance de l’unité et de la coopération dans l’aboutissement de projets communs tels que la construction de la mosquée, un lieu de culte et de rassemblement essentiel pour la communauté.

La participation du Dahira Chérif Sidou est un exemple inspirant de dévouement et de générosité, renforçant l’esprit de fraternité et d’entraide dans la quête d’objectifs communs pour le bien-être de tous.

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Direct: Gamou annuel de Sibicouroto 2024 https://sibicouroto.org/3936-2/ https://sibicouroto.org/3936-2/#respond Thu, 30 May 2024 10:31:38 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3936
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Gamou Sibicouroto 20204: El hadji Moustapha SYLLA au gouvernement du président Djomaye  Djomaye et Ousmane SONKO loutakh… https://sibicouroto.org/gamou-sibicouroto-20204-el-hadji-moustapha-sylla-au-gouvernement-du-president-djomaye-djomaye-et-ousmane-sonko-loutakh/ https://sibicouroto.org/gamou-sibicouroto-20204-el-hadji-moustapha-sylla-au-gouvernement-du-president-djomaye-djomaye-et-ousmane-sonko-loutakh/#respond Thu, 30 May 2024 09:22:50 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3927 https://sibicouroto.org/gamou-sibicouroto-20204-el-hadji-moustapha-sylla-au-gouvernement-du-president-djomaye-djomaye-et-ousmane-sonko-loutakh/feed/ 0 Parution de l’ouvrage : “Esquisse historique de la famille de Chérif Sidou Ahmadou Al Jalil AIDARA de 1820 à nos jours” https://sibicouroto.org/dedicace-ouvrage-esquisse-historique-de-la-famille-de-cherif-sidou-ahmadou-al-jalil-aidara-de-1820-a-nos-jours/ https://sibicouroto.org/dedicace-ouvrage-esquisse-historique-de-la-famille-de-cherif-sidou-ahmadou-al-jalil-aidara-de-1820-a-nos-jours/#respond Sat, 29 Jan 2022 01:55:55 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3471 Trouvable sur Harmattan-Sénégal et sur Amazon

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Sénégal: Sibicouroto se souvient de son père fondateur, Sidy M. Aïdara – L’Etat invité à investir dans le Boudié/Diassing https://sibicouroto.org/senegal-sibicouroto-se-souvient-de-son-pere-fondateur-sidy-m-aidara-letat-invite-a-investir-dans-le-boudie-diassing/ https://sibicouroto.org/senegal-sibicouroto-se-souvient-de-son-pere-fondateur-sidy-m-aidara-letat-invite-a-investir-dans-le-boudie-diassing/#respond Sat, 29 Jan 2022 01:53:32 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3467 La cité chérifienne de Sibicouroto a célébré vendredi 17 mai, l’édition 2013 de son gamou annuel. L’événement a été placé sous le signe de la paix et l’unité. Les fidèles musulmans de cette cité ont invité l’Etat du Sénégal à investir dans les secteurs porteurs de croissance. Les aménagements hydro agricoles et des pistes de production, l’accès à l’eau et à l’électricité sont les principales préoccupations des populations du Boudié et du Diassing.

L’œuvre de Chérif Sidy Mouhamed Aïdara, le père fondateur de Sibicouroto, est hautement magnifiée à travers des conférences sur le thème : « Paix et Unité ». Pour Chérif Bachir Aïdara, porte-parole de la famille, « l’essentiel des activités de Chérif Sidy Aïdara était axé sur l’ancrage des valeurs de paix, de pardon, de solidarité et d’unité. Nous en avons fait un tremplin pour appelé les fidèles et l’ensemble des populations du Sénégal, de la sous région et du monde entier à faire la paix ».

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Sédhiou : Sibicouroto veut être éligible au projet de modernisation des foyers religieux https://sibicouroto.org/sedhiou-sibicouroto-veut-etre-eligible-au-projet-de-modernisation-des-foyers-religieux/ https://sibicouroto.org/sedhiou-sibicouroto-veut-etre-eligible-au-projet-de-modernisation-des-foyers-religieux/#respond Sat, 29 Jan 2022 01:45:14 +0000 https://sibicouroto.org/?p=3462 Sibicouroto, une cité chérifienne de la commune de Bémet (Sédhiou, sud), souhaite être éligible au Programme de modernisation des cités religieuses initié par l’Etat “au même titre que les autres foyers”, a déclaré le porte-parole de son khalife, Chérif Bachir Aïdara.

“Il y a une belle initiative du président Macky Sall qui s’est engagé à travers un programme national pour moderniser les foyers religieux. Nous demandons que Sibicouroto fasse partie de ce programme national au même titre que les autres”, a expliqué M. Aïdara à des journalistes.

Il s’exprimait en marge du Gamou annuel de cette cité fondée en 1921 par Chérif Sidy Mohamed Aïdara, un chérif venu de Tombouctou, au Mali, qui était à la recherche d’un site de retraite spirituelle.

Cette 36ème édition du Gamou de Sibicouroto a réuni des milliers de fidèles venus de la Gambie, de la Guinée- Bissau, de la Mauritanie et des régions de l’intérieur.

Devant le gouverneur de Sédhiou, Habib Léon Ndiaye, et les autorités locales, le Khalife de Sibicouroto, Chérif Moulaye Aboubacar Sidy Ahmed Aïdara, a insisté sur les “multiples doléances du village, allant du désenclavement aux besoins en eau et en électricité”.

“Quand nous envoyons des lettres aux autorités à chaque édition de notre Gamou, nous ne faisons que des copier-coller. Nous ne changeons que les dates, parce que les doléances restent les mêmes, et n’ont été suivies d’aucun effet”, a regretté le porte-parole du Khalife.

“Nous ne comprenons pas qu’un foyer religieux comme Sibicouroto, qui réunit plusieurs milliers de fidèles, ne soit pas accessible (…). En plus, le forage n’est pas fonctionnel depuis sa construction. Il s’y ajoute qu’il n’y a pas de courant continu, malgré des factures très chères”, a fait remarquer Chérif Bachir Aïdara.

“C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, nous attendons beaucoup de ce programme de modernisation. Nous pensons que nous ferons partie parmi les bénéficiaires. Nous comptons beaucoup sur cette initiative du chef de l’Etat”, a-t-il répété devant le gouverneur.

Le gouverneur de Sédhiou a donné des assurances quant au début des chantiers de la route pour désenclaver cette localité religieuse.

“Ce programme de modernisation ne fait pas de différence entre les grandes ou les moyennes cités religieuses. Il cible tous les foyers religieux (…). La région de Sédhiou en a déjà bénéficié par la réalisation des mosquées de Karantaba et de Banghère”, a-t-il dit.

“Nous allons apprécier cette demande de Sibicouroto. En fonction des moyens disponibles, l’Etat réagira, parce qu’il n’est pas insensible à ces genres de sollicitations. Le service public garanti l’égalité de tous les citoyens”, a assuré Habib Léon Ndiaye.

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Quelques grands compagnons de Chérif Sidou Ahmad https://sibicouroto.org/understanding-the-quran-classes-2/ https://sibicouroto.org/understanding-the-quran-classes-2/#comments Tue, 30 Jul 2019 18:15:35 +0000 http://salami.com/?p=467 A l’image des grands hommes, Chérif Sidou Ahmad eut de grands compagnons qui lui étaient fidèles et loyaux.

  • Sa maman Aicha Mandiang: Chérif Sidou Ahmad portait une grande admiration et une grande attention au sens du coran à sa maman. Il ne faisait absolument rien sans ses bénédictions et ses orientations. Aicha fut une femme pieuse, vertueuse et de dimension exceptionnelle. Dès le premier jour de son retour du tarbiya de Nimjat chez Cheikh Saadbou, sa maman lui confia la communauté de l’empire du Kabou. Elle lui enjoignit de la protéger, la défendre et l’assister en toutes circonstances. Aicha connaissant mieux son fils que quiconque (à l’image du prophète Yacoub (AS) vis-à-vis de son fils le prophète Youssouf (AS) ou encore à l’image de Mariama Nanki vis-à-vis de son fils Kéléfa Sané), savait qu’il devait jouer un grand rôle dans le monde et serait au-dessus de sa génération par la Grâce de Dieu. Chérif Sidou voyagea avec sa maman au cours de sa longue et difficile pérégrination jusqu’au jour de son rappel à Dieu à Sibicouroto en 1932.
  • Sa grande sœur Mama Aidara : Il y a des cas ou dans une même famille, certains membres soient plus proches que d’autres. Sidou Ahmad et sa sœur ainée Mama furent de ceux-là. Mama aimait profondément son jeune frère. Elle fut également visionnaire et savante. Elle prodiguait des conseils judicieux et fut de toutes les batailles jusqu’à la fondation du saint village de Sibicouroto.
  • Ses épouses (principalement Mariama Gassama, Fatimata Aidara, Naba Touré, Miha Doumbouya…) : Toutes ses épouses furent dévouées et vertueuses. Elles furent actrices engagées et occupèrent un rôle central dans le dispositif de Sidou Ahmad.
  • Ses Djinns : Cherif Sidou Ahmad noua une solide alliance avec des communautés de djinns et en épousa des femmes. Il eut une progéniture dans cette communauté qui réside également dans le village de Sibicouroto.
  • Bourang Diaoula, frère utérin de Chérif Sidou. Il dirigea l’école coranique de Badoli.
    • Ansoumana Seydi fidèle et loyal, considéré comme un jeune frère, fils de Thierno Souleymane Seydi de Niani Sao et de Méta Diara Mandiang, petite sœur de Aicha Mandiang, la mère de Chérif Sidou Ahmad. Ansoumana Seydi conduisit les missions les plus délicates et les plus difficiles mais toujours avec satisfaction pour le compte du Chérif. Il n’appela jamais le Chérif par son nom, mais toujours par grand frère ou « koto » en mandingue. Chérif Sidou Ahmad l’amena avec lui partout où il allait. Il l’envoyait aussi chez les rois et les chefs de cantons à l’époque.
    • Bouramanding Mandiang, petit fils de Téning Mamoudou Mandiang, père d ‘Aicha Mandiang. Il était le cousin de Chérif Sidou Ahmad, fidèle parmi les fidèles. L’histoire a enseigné que Bouramanding était au service de sa tante Aicha et de son cousin Chérif. Il ne fréquenta pas d’école coranique. Un jour, Aicha manifesta son mécontentement de l’ignorance de son neveu en comparaison des autres talibés qui ont déjà fini de maitriser le coran et d’autres livres. Bouramanding fut converti à l’islam quand il quitta Mambouwa. Son premier nom de Soninké fut Awoura Mandiang. Chérif Sidou Ahmad avait un grand respect et une grande admiration pour sa mère. Le fait de la savoir triste lui donnait beaucoup de chagrin et ce mécontentement le peina énormément. De cette observation de sa maman à propos de son neveu, Chérif Sidou Ahmad fut secoué par une force mystique, donna un coup sur la tête de Bouramanding qui, immédiatement, se mit à réciter le coran et à parler la langue arabe couramment. Bouramanding fut assimilé au documentaliste de Chérif Sidou Ahmad et à son scribe, celui qui écrivait les réponses aux lettres réponses des personnalités du monde. Il fut également parmi les imams Ratib de Sibicouroto.
  • Cheikh Ibrahima Kémo Gassama, frère de Mariama Gassama de Badibou Katiang, première épouse de Chérif Sidou Ahmad. Il est en réalité originaire de Diaka (Boundou/ Tambacounda/ Sénégal). Descendant de la famille de Fodé Mouhamad Maciréba Gassama (fils de Salim Gassama) qui pérégrina de Didé vers la Gambie dans le Badibou. Sa famille fut fondatrice du village de Fouta Touba en Guinée française. Ibrahima Kémo Gassama pratiquait du commerce à Banjul. En effet, les Gassama sont reconnus comme chefs religieux, commerçants, ou agriculteurs. Après l’hivernage, les produits issus de la récolte de leurs multitudes champs sont en parti vendus à Banjul auprès des maisons de commerce anglais. C’est justement au cours de ces activités qu’un propriétaire de magasins de négoce le remarqua et le prit à son service grâce à son sérieux, sa droiture, son sens des affaires et aussi son dynamisme. C’est pendant ces moments-là que le remariage de sa sœur intervint et mit fin à cette activité commerciale importante et rémunératrice. Kémo fut sollicité par son père Oumar pour accompagner sa sœur rejoindre son époux dans un territoire dont elle ignore tout. Telles furent les raisons de la présence de Cheikh Kémo autour de Chérif Sidou Ahmed Aidara. Néanmoins, sa présence autour du Chérif participa à consolider massivement sa formation islamique grâce au Tarbiya. Il a fait partie de l’un des plus proches de Chérif Sidou Ahmad. Il fut d’une grande loyauté, d’une grande culture et maitrisait parfaitement le coran, la langue arabe et plusieurs livres exégétiques. Cheikh Kémo fut à son tour marié à la nièce du Chérif du nom de Méssin (Aicha Gnima) Dabo fille Mama Aidara. Ils eurent deux enfants (un garçon et une fille). Il fut nommé premier chef de village de Sibicouroto.
  •  Cheikh Souleymane Gassama, fut un fidèle compagnon, ami et talibé du Chérif. Il rencontra très jeune le Chérif à Niani Dobo en Gambie où il était venu apprendre le coran à l’école de Dobo Karang Bantang. Sa famille est originaire de Fouta Touba chez le peuple de Diaka en Guinée française mais était établie dans le village de Mancorsi Tambato à côté du village de Pakwa en Guinée portugaise. Ce fut là que son père Fodé Saloum Gassama migra à Dar Salam dans le terroir de Tanaf en Casamance. Depuis leur première rencontre à Dobo avant même que le Chérif ne se rende à Nimjat, Cheikh Souleymane et Chérif Sidou Ahmad ne s’étaient jamais séparés jusqu’à la mort. Il maria la nièce du Chérif, du nom de Diara Dabo, fille ainée de Mama Aidara, grande sœur de Chérif Sidou Ahmad. Il a combattu auprès du Chérif dans beaucoup de batailles de Mansidi, Mana Kantécounda, Pakina et au-delà. Il est connu pour sa grande érudition et sa loyauté au Chérif et dirigea un des quatre daras originels de Sibicouroto. Il fut nommé premier imam ratib de Sibicouroto. Il est le père d’une des épouses de Chérif Sidou, Rokhaya Djodjo Gassama, mère de Chérif Ismaila, deuxième Khalif du fondateur de Sibicouroto.
    • Malang Kombo Mandiang : Malang fut promis roi à Soulouko dans le Kabou en Guinée portugaise, lorsque ses demi-frères en furent informés, ils le firent partir mystiquement du royaume pour cause de jalousie. C’est durant son exil qu’il eut les nouvelles de Chérif Sidou Ahmad à Mambigny où il le consulta. Malang voulait absolument retrouver son trône, cependant sur conseil du Chérif, il y renonça finalement. Le Chérif lui avait prédit une mort certaine s’il accédait au trône ou y renonçait, et bénéficier d’une longue vie mais à condition de s’installer à ses cotés à Sibicouroto. En acceptant les conseils du Chérif, Malang Kombo Mandiang fut l’un des talibés qui a vécu le plus longtemps à Sibicouroto et, où il mourut. Le Chérif l’avait bien accueilli et il était considéré comme son Chamberlan. Malang fut très proche du Chérif, c’était lui qui lui tenait la bouilloire pour faire ses ablutions.
    • Toumani Mané: Originaire de Pakaliba manécounda, il fut le premier talibé de Chérif Sidou Ahmad, surnommé « le lion de Sidou », du fait de son dévouement, son engagement. Fidèle et loyal, Toumani Mané fut partie du cercle restreint du chérif. 
    • Cheikh Balla Maréna: Il fut le calligraphe, préposé pour écrire et recopier les textes que le chérif lui soumet, Balla Maréna est originaire de Pakwa, un village du Kabou en Guinée Bissau. Il fut également son tarbiya auprès de Sidou Ahmad qui l’éleva au grade de Cheikh. Il fut doté d’une vaste culture générale et accompagna le cherif le long de ses pérégrinations. 
    • Cheikh Fodé Hère Dramé (Pakao Tabadiang) : Il fut un grand érudit et rejoignit les compagnons du Chérif pendant leur long séjour dans le terroir du Pakao, haut lieu de l’islam et de la khadriya. Depuis, Fodé n’eut jamais quitté le chérif et l’accompagna jusqu’à la fondation de Sibicouroto. Fidèle et loyal, il fut son tarbiya auprès de Sidou Ahmad, qui l’éleva au grade de Cheikh.   
    • Saliya Fadiaba : Il rencontra pour la première fois le Chérif dans le Pakao Dar Salam pour solliciter ses prières. Chérif Sidou Ahmad lui conseilla de s’installer dans le village de Kamankomba (dans le Fogny non loin du village d’Inor). Saliya Fadiaba fut un fidèle et loyal talibé. Il rendit fréquemment visite au Chérif. Pendant que Chérif Sidou Ahmad était à Mambigny, il recommanda à Saliya Fadiaba de rejoindre son oncle Niady Biaye à Boumouda et d’établir son village à Soukoutoto juste à côté de celui de son oncle. Ce fut en 1918, que Saliya Fadiaba construisit et déménagea à Soukoutoto avec ses proches parents, notamment la famille Djighaly. Ce fut ce même Saliya Fadiaba qui joua un rôle crucial dans le rapprochement entre les Bainounks du Boudié et son marabout Chérif Sidou Ahmad. Ce fut également lui qui facilita au Chérif, l’acquisition de la propriété foncière de Badoli en 1932. Sidou Ahmad y installa ses talibés de Fogny, précisément du village de Sindian. Outre l’apprentissage du coran au niveau du dara dirigé par Cheikh Bourang Diaoula, le rôle de ces talibés fut de cultiver les céréales (riz, mil, sorgho…) dans les exploitations fertiles de Badoli. Le Chérif lui-même partagea son temps dans l’année entre Sibicouroto (huit mois durant la saison sèche) et Badoli (quatre mois durant l’hivernage). Inversement, son jeune frère Cheikh Bourang Diaoula, lui passa les quatre mois de l’hivernage à Sibicouroto et les huit mois de la saison sèche à Badoli.
    • La jeunesse de Sidou Ahmad : Cherif Sidou portait une attention particulière aux femmes et aux jeunes qui occupèrent une place centrale dans son dispositif. Je citerais seulement quelques noms pour illustrer : Cheikh Younouss Dabo (Bidjini), Sissao Dramé et Bourama Cissé (tous deux de Pakao Dar Salam), Fabacary Mané (Mana Kanté Counda), Cheikh Sakoba Dabo (Niani Dobo), Chérif Woye Seydi (Woye en Guinée Bissau), Nfally Aliou Diatta (Boudié Samine), Cheikh Dialamang Badji (Mambigny), Arfang Mamady Diatta, Nfally Diemé (Diéguoune Dianak – Blouf), Alphousseyni Badji (Balinghor – Blouf), Fa Ansou Mané, Nfaba Dramé et Ibrahima Djité (tous deux de Bougnadou Pakao), Fodé Kéba Dabo (Pakwa en Guinée Bissau), etc.
    • Les griots de Chérif Sidou Ahmad: L’histoire de Sidou Ahmad serait incomplète sans ses griots qui l’accompagnèrent partout dans ses pérégrinations. Le chérif ne se déplace jamais sans ses griots qui furent à la fois des érudits avec une culture générale immense. Ils jouèrent à la fois le rôle de conseillers, d’envoyés spéciaux et d’intermédiation. Parmi les plus connus : Mamadou Samb (Diakhaou – Sine), Mamady Dialinding Kouyaté (Kabou), Makan Dramé, Lan-Toubab Camara, Kounkoung Konté, Ké Camara, Dialy Bourama Kouyaté, etc.
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